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robert laffont - Page 11

  • Constantinople de Baptiste Touverey

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Constantinople ?

       "Je suis toujours attentive aux nouvelles sorties de Robert Laffont et j'ai été attirée par ce choix d'édition qui change un peu de ce qu'ils sortent habituellement je trouve et qui m'a intrigué."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'empereur Phocas, surnommé l'usurpateur, est assailli de toutes parts et son trône ne tient plus qu'à un fil tandis que l'armée de Nicétas se rapproche dangereusement de Constantinople et que son beau-fils Prisque complote dans son dos..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Trop vanter les mérites d'un ouvrage sur sa quatrième de couverture n'est pas toujours une brillante idée et ici, clairement, me vendre Constantinople comme un thriller historique étourdissant dans la veine d'House of Cards, c'était franchement mal inspiré. Dans cette histoire, tout le monde complote contre tout le monde pour récupérer Constantinople, le problème c'est qu'aucun des protagonistes ne le fait véritablement pour de bonnes raisons et nous donne envie d'espérer pour lui. Cela dit, ce n'est pas une excuse parce que si on compare justement avec House of Cards, le héros a beau être un salaud, Michael Dobbs nous donne envie de le voir réussir dans ses plus noirs complots. Ici, l'auteur est bien peu généreux avec ses personnages dont on ne fait que survoler l'histoire et la personnalité et les quelques scènes qui auraient été interessantes sont tout simplement passées sous silence. Dans ces conditions, les interminables stratagèmes des uns et des autres ont du mal à captiver notre intérêt et les chapitres excessivement courts ne m'ont pas plus aidés à tourner les pages plus vites. Il m'a fallu attendre 350 pages pour m'attacher à un personnage avec un minimum d'honneur et de passif et enfin trembler pour lui..."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "À partir de là, j'ai dévoré les derniers chapitres et j'ai aimé ma lecture mais la route qui m'y amena fut tout de même bien longue."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

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  • Toute la Vérité de Karen Cleveland

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Toute la Vérité ?

       "Un roman d'espionnage écrit par une ancienne analyste de la CIA, c'est quand même plutôt tentant, non ?"

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Vivian, maman de quatre enfants et analyste à la CIA s'apprête à faire une grande avancée dans son travail grâce à un algorithme qu'elle a créé. Mais parmi les photos d'agents dormants russes qu'elle pense avoir débusqués, elle tombe sur celle de son mari. Toute sa vie serait-elle donc basée sur un mensonge ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "Honnêtement, c'est un super roman, plein de rebondissements et de révélations à couper le souffle, avec quand même un petit air de déjà vu à la Blacklist. Il règne une telle tension qu'il est véritablement très difficile de le lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Bien sûr, le fait que l'auteur ait elle-même travaillé pour la CIA ajoute une touche de réalisme à la fois excitante et effrayante (les agents dormants sont parmi nous !). Malgré tout, certaines choses me semblent un peu énorme et par dessus tout, j'ai eu du mal avec l'héroïne dont les actes sont parfois particulièrement stupides pour quelqu'un qui est censé travailler pour la plus redoutable agence de renseignement du Monde. Alors bien sûr, lorsque les sentiments entrent dans l'équation, lorsqu'il s'agit de sauver la vie de votre mari et de vos enfants, il est plus difficile d'être rationnel mais quand même. Dans tous les cas, j'ai du mal à croire qu'une femme puisse rester avec son mari en apprenant ce qu'elle apprend, et alors même que tout au long du roman elle se rappelle toutes les façons dont il l'a manipulée."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "J'ai vraiment aimé la fin et ses surprises que j'espérais plus que je les attendais mais je reste sur mon sentiment précédent malgré tout. Ça ne m'empêche pas pour autant d'être curieuse de ce qu'écrira Karen Cleveland à l'avenir et de vous recommander celui-ci sans hésiter."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques de la Bête Noire ICI

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  • Une Bonne École de Richard Yates

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    • Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Une Bonne École ?

       "Il y a tellement d'auteurs qui sont classés dans notre esprit comme valant la peine d'être lu qu'il est bien sûr impossible de tous les connaître. Mais lorsque l'occasion se présente, il ne faut pas hésiter."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Chronique d'une "bonne" école du Connecticut au début des années quarante, de ses élèves, de ses professeurs, de leurs rêves et des leurs espoirs..." 

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

       "La quatrième de couverture nous parle du regard attendri de l'auteur sur ses années de jeunesse, sur les petites et les grandes humiliations de l'adolescence. Si lui a eu le temps de prendre du recul, le lecteur lui, est projeté directement dans cet univers difficile pour les plus faibles. Pas que ce soit vraiment nouveau pour nous. Si ça l'était peut-être à l'époque, la télé et le cinéma se sont chargés depuis de nous dépeindre maintes fois ces univers en huis clos. Le harcèlement scolaire est également un sujet plus que d'actualité aujourd'hui mais plonger au coeur de cet univers cruel, avec ces professeurs, au mieux, indifférents, n'est pas très agréable et je ne peux pas dire que j'ai pris grand plaisir à cette lecture. Le sentiment qui domine en fait est plutôt la confusion et ne pas connaître non plus la limite entre la part autobiographique et romancée nous déroute un peu plus."

    • Et comment cela s'est-il fini?

       "Ce qui attend ces jeunes après le pensionnat, c'est la guerre. À la fin du livre, l'auteur fait le bilan de ceux qu'il a revu par la suite et de ceux, nombreux, qui n'en sont pas revenus. Comme le reste du livre, c'est un peu brusque, un peu sec."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain... 

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